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 (andres), old heartaches come crashing down.

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Nola Coates

Nola Coates
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avatar : eliza taylor / sweet poison (av), old money (sign), the neighbourhood/wiped out (gifs).
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âge : trente ans depuis peu, et elle le vit mal.
métier : fleuriste avec sa propre boutique, s'est reconvertie après avoir brièvement travaillé dans l'événementiel.
adresse : south monsale, app. 132. squatte chez Camila, en attendant de retrouver sa place dans son ancienne maison.
statut civil : fiancée à Andres et toujours éprise, ou célibataire dans le déni, qui a foutu en l'air la plus belle histoire qu'elle ait connue.
disponibilité : toujours dispo (un peu trop).
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MessageSujet: (andres), old heartaches come crashing down.   (andres), old heartaches come crashing down. EmptyJeu 9 Juil - 21:06


old heartaches come crashing down.
promise you won't let me drown
Elle tourne en rond chez Camila, Nola. Elle tourne en rond et elle trouve que le temps ne passe pas. Ce n’est pas qu’elle s’ennuie, loin de là – c’est juste qu’elle se languit d’Andres, qu’elle regrette et qu’elle ne sait plus quoi faire, pour le retrouver. Ou plutôt si, elle sait, mais elle s’y refuse encore et toujours. Elle n’oublie pas, pour autant. Elle ne dort pas bien, tout le temps. Elle sent l’angoisse, lui ronger le ventre. Même si elle l’a cherché, Nola. Même si c’est de sa faute, tout ça. Elle le sait, et elle ne le vit pas bien, mais elle attend une solution, n’importe laquelle, pour que les choses redeviennent comme avant. Sans doute que dans le fond, elle espère naïvement qu’il reviendra, Andres, qu’il comprendra qu’il ne peut pas vivre sans elle comme elle ne peut pas vivre sans lui. Mais il n’est évidemment pas revenu, et c’est bien normal, et elle le comprend parfaitement – elle sait que c’était la chose à faire, qu’il fait bien de rester à distance, même si elle, ça la tue. Mais il lui manque atrocement et elle sent bien de jour en jour, Nola, qu’elle le perd, qu’ils s’éloignent, que leur lien se défait et qu’elle perd toute emprise, toute maîtrise, des événements. Peut-être qu’eux deux, c’est fini à présent.

Elle le refuse encore, et encore, Nola, pourtant. Sauf qu’en ne faisant rien, elle ne risque pas d’arranger les choses. Peut-être devrait-elle tout simplement revenir à la charge, insister encore et encore, tenter de se faire pardonner par tous les moyens possibles et inimaginables. Peut-être qu’elle devrait juste le laisser s’en aller. C’est la conclusion à laquelle elle est arrivée, ces derniers jours, même si ça la fait atrocement souffrir, même si elle n’est pas prête à cela. Peut-être qu’Andres, il a le droit à son happy-end, et ce, même si c’est sans elle. Elle n’en sait rien, Nola, elle ne l’accepte pas encore. Au lieu de prendre de belles et grandes décisions, résolutions, elle a juste eu la bonne idée de remarquer qu’elle commençait à manquer de vêtements, notamment avec l’été qui s’est bien installé. Et elle n’avait pas envie d’acheter encore d’autres fringues, alors qu’elle en avait d’autres qui l’attendaient, patiemment, dans la maison qu’ils avaient l’habitude de partager, Andres et elle, tous les deux. Et puis, elle voulait voir Cambouis, aussi. Parce qu’il lui manque, son chat – et que ce n’est pas un enfant, alors ils n’ont pas de garde alternée, mais c’est quand même comme si c’était leur enfant, faute d’en avoir vraiment, alors elle y est attachée, Nola. Alors elle a mis son plan à exécution : elle a quitté la boutique en plein milieu de la journée, se disant qu’Andres serait sans doute à la librairie, et la voilà maintenant, se servant de ses clés pour ouvrir la maison. Il n’a après tout pas demandé à les récupérer, Andres. Il n’a rien dit concernant la maison. Est-ce qu’ils sont vraiment séparés ? Si c’est réellement le cas, alors il leur reste sans doute des tonnes de choses à régler, encore – la fin de leur compte joint ne suffit pas. Alors elle est là, Nola, pénétrant, le cœur battant, dans la maison. Et tout de suite, elle trouve le matou. « Oh, tu es là. » qu’elle lui fait, comme si l’animal allait lui répondre. C’est à se demander s’il l’attendait. S’il s’inquiétait. S’il savait. Et elle a beau ne pas être venue depuis plus de deux mois, il semble la reconnaître – elle n’en sait rien. Mais il vient se frotter contre ses jambes, et elle se baisse pour le caresser. C’est fou, elle aurait envie de le prendre dans ses bras, de le serrer contre elle, de lui faire un câlin. Elle en a cruellement besoin, Nola, surtout en ce moment. Mais elle sait que c’est peine perdue. Elle se dit, aussi, qu’elle ne devrait sans doute pas traîner. Alors elle monte l’escalier, pour rejoindre sa chambre – elle ne prendra que quelques affaires, elle le croit en tout cas. Le chat la suit tranquillement, et elle arrive à la chambre, se hâtant d’ouvrir le placard, attrapant quelques vêtements, hésitant, prenant sans doute beaucoup trop son temps. Si elle avait su, Nola, elle aurait vite tout attrapé et elle se serait barrée. Si elle avait su, qu’il était là. Mais elle ne le savait pas. Elle n’avait pas entendu de bruit dans la maison – et soudainement, voilà qu’elle en entend. Mais ça ne vient pas du rez-de-chaussée – ça vient de tout près. De la salle de bain. Et quand il entre dans la chambre, son regard tombe sur lui, sans qu’elle ne s’y soit attendue.

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Andres Delgado

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âge : trente-cinq ans.
métier : ancien reporter de guerre, il a racheté la librairie : the old book.
adresse : maison 524, little shoebury.
statut civil : célibataire, fiancé, lui même se pose la question, depuis que celle qu'il devait épouser s'est barrée.
disponibilité : Nola
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MessageSujet: Re: (andres), old heartaches come crashing down.   (andres), old heartaches come crashing down. EmptyJeu 9 Juil - 22:53

I'd rather die than say goodbye.
Tell me all your sweet, sweet little lies All about the dark places you hide. Tell me all your problems, make them mine. Tell me all your sweet, sweet little lies. I wonder if the sun will shine again If I'll ever see your face again. You know I'd rather die than say goodbye. -- @nola coates

Il ne savait plus où il en était avec Nola, Andres. Ils n’étaient plus fiancés, ça au moins, il en était certain le brun. Il avait récupéré la bague qu’il lui avait offerte, il avait annulé tout ce qu’il y avait à annuler, alors, à la date prévue, ils ne deviendraient pas mari et femme. Ça faisait plus d’un an qu’ils préparaient ce mariage, tout ça pour ça, quel gâchis. Ils avaient foutu pas mal d’argent en l’air aussi, parce qu’il y avait des prestations qu’ils ne pouvaient pas se faire rembourses. Certaines pour lesquelles ils avaient versés des arrhes qui évidemment ne reviendraient pas, c’était le principe. Leur mariage n’aurait pas lieu, c’était évident à présent, mais est-ce qu’ils étaient encore en couple ? Il ne savait plus Andres. Elle ne vivait plus avec lui, ils ne se voyaient plus, ils avaient clôturé leur compte joint, alors franchement, tout laissait supposer qu’ils étaient célibataires. Il était peut-être temps qu’il l’admette Andres, Nola ne reviendrait pas, elle était plus attachée à son secret qu’à lui. Elle n’allait même pas se donner la peine de lui expliquer les choses, qu’ils soient ensemble ou non, il allait devoir vivre sans savoir ce qui avait foutu leur histoire ensemble. Tant pis, avec un peu de chance, un jour, il réussira à aller de l’avant et toute cette histoire sera oubliée. C’était fini avec Nola, alors qu’est-ce qui le retenait ? En tant que célibataire, il devrait en profiter, il devrait aller s’éclater dans les bras, draguer les filles et s’envoyer en l’air. Merde, il n’avait pas fait vœux de chasteté après tout et ça faisait des mois qu’il n’avait plus de vie sexuelle, parce que sa fiancée s’était barrée sans crier gare et que lui, il avait passé trop de temps à l’attendre bien sagement comme le roi des cons.

Il allait finir par retrouver une vie sexuelle active, Andres, au moins quand il aurait fini de pleurer sur son histoire avec Nola. Pour l’instant, malgré ses envies, ses volontés s’en finir avec cette femme qui, de toute évidence, n’avait aucun respect pour lui, il était encore au stade de la rupture où il avait juste envie de chouiner dans son coin plutôt que de prendre les choses en mains pour aller un peu mieux. Ce n’était pas facile d’oublier trois ans de romance et des fiançailles. Il avait voulu faire sa vie avec elle Andres. Il aurait voulu l’épouser et pourquoi pas avoir des enfants avec elle. Mais Nola elle était partie et ses efforts, ceux qu’elle avait promis qu’elle ferait, il n’en voyait pas la couleur Andres. Madame pensait pouvoir arranger les choses entre eux, sans pour autant lui dire pourquoi elle était partie, mais apparemment, elle attendait un miracle, ou le déluge avant de se bouger le train, parce que ses efforts et ses ‘je suis là’ ce n’était pas probant. Elle avait dû supprimer son numéro de son téléphone juste après lui avoir envoyé ce fichu message deux mois plus tôt, parce qu’il n’avait pas la moindre nouvelle. Les efforts étaient vraiment impressionnants. Pourquoi est-ce qu’il continuait d’attendre dans le vent ? Plus le temps passait, plus il se disait qu’il était le dindon de la farce et qu’en prime, il acceptait ce rôle sans broncher, comme un pauvre demeuré. Elles devaient bien ricaner dans son dos Nola et Camila en se disant qu’il était vraiment le type le plus con du monde. Aujourd’hui, il avait eu besoin de quitter la boutique un peu plus tôt que d’habitude, histoire de s’aérer l’esprit. Après un bon jogging, il était rentré chez lui, histoire de prendre une bonne douche. Une fois sorti de la douche, il était resté un moment, sa serviette de toilettes autour de la taille, devant le miroir à se demander si avec une tronche pareille, il pourrait vraiment retrouver l’amour. Il n’avait pas une grande estime de lui, surtout depuis la guerre et ce qu’il avait connu là-bas. Nola l’avait beaucoup aidé avec ça, mais c’était fini. Après un soupire, il abandonna sa serviette dans la salle de bain, pour retourner dans la chambre, nu comme un vers. C’était pour s’habiller et il n’y avait personne à la maison, alors il pouvait se balader à poil s’il le voulait. Il fut surpris alors en arrivant dans la chambre de voir qu’il y avait quelqu’un chez lui. Il la reconnue assez vite Nola, heureusement, il aurait pu rapidement avoir l’idée de se défendre sinon, réflexe hérité de la guerre. « Qu’est-ce que tu fiches ici ?! » Il n’était pas particulièrement heureux de la voir. Elle disparaissait de sa vie pendant des jours et maintenant elle était dans sa piaule, alors qu’il était nu. Ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait en tenue d’Adam, mais en vue de leur relation, c’était gênant. Il s’efforça de tirer sur le drap du lit pour le défaire grossièrement et se recouvrir avec, sans pouvoir bouger beaucoup, parce qu’une partie du drap était encore bien coincé entre le matelas et le sommier, ça lui appendra à faire son lit à la perfection le matin. « Frapper à la porte, c’est pas possible non ? C’est ça tes efforts ?  Tu te pointes comme ça, à l’arrache pour récupérer tes fringues ? Tu peux pas être sérieuse, t’as péter un câble ou quoi ? » Là, il ne pouvait même plus essayer d’être sympa avec elle, parce qu’elle avait touché le fond, mais elle continuait de creuser, il y avait un moment il fallait qu’elle arrête et qu’elle réalise qu’elle faisait tout pour aggraver son cas, soit elle le faisait exprès, soit elle était vraiment devenue cinglée.
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Nola Coates

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MessageSujet: Re: (andres), old heartaches come crashing down.   (andres), old heartaches come crashing down. EmptyJeu 9 Juil - 23:40


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Elle vit un peu dans son monde, Nola. Sans doute qu’elle est un peu naïve, et ça ne lui apporte rien. Elle vit dans son monde, sans doute empli de bisounours – elle croit que tout va finir par s’arranger avec Andres, parce qu’il ne peut pas en être autrement. Parce qu’ils sont faits pour être ensemble. Si ce n’est pas lui, alors elle ne veut partager sa vie avec personne, Nola. Parce qu’elle croit que jamais, elle ne retrouvera quelqu’un comme lui. Elle avait tendance à penser que l’inverse était vrai, aussi, qu’Andres se dirait qu’elle était celle qu’il lui fallait, qu’il comprendrait, qu’il attendrait. Elle sait pourtant qu’elle l’a fait attendre bien assez longtemps, qu’il a attendu bien plus qu’elle ne le méritait, mais Nola, elle a difficilement conscience de tout ça, peut-être trop détachée de la réalité. La désintox, ç’a été comme un autre monde, comme si le temps en-dehors s’était arrêté, mais il n’en a rien été. Evidemment qu’Andres, il ne peut pas comprendre si elle ne lui dit rien, si elle ne lui explique pas – lui, il a attendu un mois et demi que sa fiancée revienne, lui donne des nouvelles, lui, il a continué sa vie tandis qu’elle, elle se soignait, encore, refusant de le mettre au courant de son addiction. Il suffirait peut-être qu’elle dise la vérité pour que les choses puissent espérer s’arranger, mais puisqu’elle refuse encore et toujours de dire la vérité, il n’y a aucun progrès. Alors elle se languit de son côté, elle déprime, complètement dépassée par la tournure des événements, parce que tout s’est passé trop vite, parce qu’elle n’a pas compris, parce que des choses se sont passées mais qu’elle n’a pas encore réussi à les intégrer – comprenant simplement, en décalé.

Il faudrait seulement, peut-être, qu’elle laisse Andres pénétrer dans ce monde-là. Qu’elle lui ouvre les portes, et qu’elle lui dise la vérité. Parce que ce n’est pas aussi inquiétant qu’elle le croit, hein ? Nola, elle a simplement une piètre opinion d’elle-même, et elle se déteste pour s’être montrée si faible – Nola, elle ne veut pas qu’il la voie comme une toxico incapable de se relever, toujours obligée de rechuter. Peut-être aussi que Nola, elle ne veut pas avoir à expliquer toutes les raisons qui l’ont poussée à resombrer. Dans le fond, Nola, elle ne quitte pas son monde, elle s’imagine des tonnes de choses, elle se fait des tas de films, et la conclusion à tout cela, c’est qu’elle fout en l’air sa plus belle histoire pour un gros coup de paranoïa. Elle s’est trouvée faible, quand elle a rechuté, mais elle se trouve toujours terriblement faible, aujourd’hui. C’est bien pour cela qu’elle s’est pointée quand il n’était pas là, parce qu’elle ne se sentait pas prête à lui faire face, pas après l’autre fois – parce qu’une honte supplémentaire s’est ajoutée à la liste, et ce, même s’il l’a déjà vue faire des crises de panique. Alors toute lâche qu’elle est là, Nola, elle est venue quand il n’était pas là. Elle en avait besoin, elle voulait retrouver cette maison qu’elle aimait tant, cette maison qu’ils avaient trouvée ensemble. Cette maison qui ne porte désormais que les souvenirs de leur si jolie histoire, terminée. Les fringues, ce n’était peut-être qu’un prétexte, dans le fond, même s’il est vrai qu’elle en manque. En tout cas, Nola, elle n’avait pas prévu de s’éterniser – et peut-être que si elle s’était un peu plus dépêchée, au lieu de s’arrêter près du chat, elle aurait pu s’éclipser avant même qu’Andres ne débarque, puisqu’en réalité, Andres, il était là. Et maintenant, voilà qu’il est face à elle, tout à fait nu en prime, et elle, sur le coup, elle est tellement à l’ouest qu’elle ne détourne pas le regard – quand elle capte enfin, elle pose son regard sur un autre point de la chambre, le rouge lui montant légèrement aux joues. Ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’elle le voyait ainsi, ce n’est pas comme s’ils avaient préféré attendre le mariage pour consommer leur union, mais dans un tel contexte, elle ne peut qu’être gênée, Nola. Parce qu’ils ne sont plus fiancés, parce qu’ils ne sont sans doute plus grand-chose, et puis, parce qu’elle est prise sur le fait, dans cette maison où elle ne vit pas pour le moment, où elle est venue sans demander l’autorisation au préalable à Andres. Et Andres, il paraît en colère – dommage, elle aurait préféré pouvoir s’extasier sur son corps, parce qu’il fait partie des choses qu’elle aime chez lui, mais ce n’est visiblement pas le moment. Heureusement qu’il attrape le drap, sans doute, ça éviterait de la distraire, même si pour le coup, elle est trop mal pour pouvoir vraiment le faire. « Je… j’voulais juste prendre un ou deux vêtements, ça ne devait prendre que deux minutes, mais j’pensais… j’savais pas que tu serais là. » Parce qu’à cette heure-ci, habituellement, lui comme elle se trouvent dans leurs boutiques respectives, à l’exception d’aujourd’hui visiblement. Ça tombe mal, apparemment. « Je suis désolée, j’ai pas voulu te faire peur. » fait-elle, un peu plus piteuse, cette fois, parce qu’elle réalise combien ça doit être effrayant pour quelqu’un qui a été prisonnier de guerre aussi longtemps. Elle a beau enchaîner les conneries, Nola, elle le connaît encore et mieux que personne, elle connaît ses traumatismes et ses douleurs.

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MessageSujet: Re: (andres), old heartaches come crashing down.   (andres), old heartaches come crashing down. EmptyVen 10 Juil - 16:37

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La vie continuait son cours, sans qu’il n’ait de nouvelles de Nola, sans qu’elle ne fasse les fameux efforts qu’elle avait dit qu’elle allait faire. Elle était un véritable paradoxe la blonde, elle voulait tout arranger, mais sans rien faire. Est-ce qu’elle pensait vraiment qu’il allait faire le premier pas vers elle ? Il l’aimait encore Nola, c’était une évidence, il le ressentait au plus profond de lui et c’était ce qui le poussait à attendre, encore et toujours qu’elle se décide à lui dire pourquoi elle était partie. Il l’aimait, mais il n’allait pas faire tout le travail pour elle. Il l’attendait depuis trop longtemps maintenant, il avait souffert en son absence, il souffrait à cause du silence dans lequel elle avait décidé de se terrer et il souffrait, parce que peu importait les belles paroles qu’elle pouvait lui servir, il avait juste l’impression qu’elle n’en avait rien à faire de sa tronche. Il en avait marre de cette situation Andres, il voulait savoir ce qu’il devait faire de sa vie maintenant. Tourner la page ou attendre ? Il ne savait pas si Nola allait vraiment finir par revenir vers lui, mais il était évident, que ce n’était pas lui qui allait se pointer chez Camila pour lui demander de revenir. Ce n’était pas à lui de lui mâcher le travail comme ça. Ce n’était pas lui qui était parti comme un voleur en ne lui laissant qu’un petit sms qui n’expliquait rien. Il se disait que même s’il avait dû rentrer à San Antonio pour une urgence auprès de ses parents, il aurait pris le temps d’en informer Nola mieux que ça et en prime, elle aurait eu des nouvelles régulièrement. Elle ne lui avait pas donné de nouvelles elle, pire, elle était revenue sans même se donner la peine de revenir vers lui et c’était aussi sacrément vexant.

Il était perdu Andres avec cette histoire. Il était fatigué aussi, parce qu’il dormait mal la nuit, parce qu’il était sous-tension alors il allait falloir que ça se termine une bonne fois pour toute ou que Nola se décide enfin à lui dire pourquoi elle était partie, parce qu’il ne tenait plus le brun. Il ne pouvait pas continuer comme ça, avec autant de craintes et d’angoisse dans son quotidien, il allait devenir fou. Elle devrait comprendre pourtant Nola, après tout, elle avait des troubles qui ressemblaient un peu aux siens. Elle aurait dû savoir que le laisser comme ça, le cul entre deux chaises, ce n’était vraiment pas la meilleure chose à faire pour lui. Partir sans rien dire de toute façon, ce n’était pas la meilleure chose à faire vis-à-vis de son fiancé. Ça semblait logique pour lui, un peu moins pour elle, apparemment. Autre chose qui lui semblait logique à présent : elle ne pouvait pas se pointer chez lui sans frapper. C’était elle qui avait choisi d’aller vivre chez Camila, alors elle n’habitait plus ici à présent, alors frapper à la porte, ça aurait été mieux. Ça lui aurait au moins éviter un moment d’angoisse en voyant quelqu’un chez lui, puis une grande gêne parce qu’il était nu devant elle. Quelques mois plus tôt, ça n’aurait pas été gênant, mais là, ça l’était vraiment. Au moins, il avait réussi à se recouvrir un peu, à l’aide d’un drap. « Evidemment que tu viens quand tu penses que je suis pas là. J’sais pas pourquoi pendant quelques secondes j’ai cru que tu pouvais faire les choses correctement. » Elle ne l’avait pas fait jusqu’à présent, alors pourquoi est-ce qu’elle changerait ça hein ? Elle avait décidé de faire les choses comme elle l’entendait en se fichant complètement de lui, alors il fallait vraiment qu’il arrête d’imaginer qu’elle puisse avoir changer d’avis. « On n’est plus à ça près, tu me diras. » Des frayeurs elle lui en avait fait plus que ça. Ne pas savoir où elle était pendant plus d’un mois, ça l’avait fait flipper aussi. Heureusement qu’il faisait beaucoup de sport, ça aidait son cœur à se renforcer et à tenir bon malgré tout ce qu’il pouvait subir. « Tu sais quoi ? T’as qu’à aller récupérer ce que tu veux garder en bas, le temps que je m’habille, je te trouverais des cartons après. » Qu’elle ne se contente pas de quelques fringues, elle pouvait prendre ce qu’elle voulait, il s’en fichait complètement – à part le chat sans doute, il y tenait et puis il n’avait pas à subir une séparation de plus alors que c’était elle qui était partie. Elle pouvait embarquer ce qu’elle voulait, dans le fond tout ce qu’il voudrait lui, c’était qu’elle lui rende son cœur, le reste n’avait pas d’importance.
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Nola Coates

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MessageSujet: Re: (andres), old heartaches come crashing down.   (andres), old heartaches come crashing down. EmptyVen 10 Juil - 19:39

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Pour elle, il n’est pas question de rupture, pas question de déménagement non plus. Pour elle, toute cette situation n’est que temporaire, le temps qu’elle trouve une solution – et elle se dit, Nola, que pour le moment, elle n’a pas eu le temps d’y penser vraiment. Parce qu’elle a sa boutique à gérer, à relancer, et que ce n’est pas évident. Parce qu’elle vit surtout beaucoup trop dans le déni, et qu’elle est complètement flippée à l’idée d’en arriver à la conclusion que c’est terminé. Peut-être qu’elle ne le montre pas correctement, la blonde, mais elle n’a pas envie que ce soit fini. Elle n’imagine pas sa vie, sans lui. Mais elle ne le montre pas comme il faudrait, Nola. Parce que la situation lui échappe complètement. Pourtant, elle est elle-même la cause de tout cela, et elle le sait pertinemment. Mais elle ne sait pas comment tout arranger, et à vrai dire, elle sait qu’elle ne le peut pas, à moins de dire la vérité. Alors peut-être qu’elle attend de se trouver le courage, le cran de tout lui dire. Pas certaine qu’elle y arriverait. Des tonnes de fois, elle en est arrivée à la conclusion qu’il fallait qu’elle le laisse s’en aller, si elle n’était pas prête à lui dire la vérité – et c’est venu confirmer sa théorie selon laquelle, il méritait mieux qu’elle.

Pour autant, elle ne parvient pas à l’accepter, Nola. Elle ne peut pas le laisser s’en aller, elle ne peut pas le laisser à d’autres – elle a besoin de lui, et elle veut croire que lui aussi. C’est peut-être vrai, mais ce n’est pas suffisant : elle lui a fait du mal, elle lui cache les raisons de son absence, alors il ne peut pas tout simplement faire comme si de rien n’était, comme si rien ne s’était passé. Elle le sait, Nola, elle le comprend, même. Mais elle a encore l’égoïsme de croire que ça pourrait suffire. Même si elle a abandonné pour le moment, sinon elle ne serait pas venue au moment où il n’était pas censé être à la maison. Elle est tout à fait lâche, Nola, elle évite le plus possible les confrontations, et ce, même s’il lui manque. Elle a peu honte aussi, sans doute, depuis la dernière fois – honte de s’être montrée si faible, même si ce n’est pas la première fois. Elle est juste fatiguée de tout détruire, mais trop fatiguée aussi pour tout arranger. Et maintenant, voilà qu’elle tombe sur Andres, qui, comme un fait exprès, se trouvait à la maison. Et il n’est pas ravi de la voir, évidemment, et pas seulement parce que son intimité se trouve violée – mais parce qu’elle aurait dû prévenir, au lieu de faire les choses dans son dos, sauf qu’elle ne sait visiblement faire qu’empirer sa situation, Nola. « J’voulais juste pas te déranger. » avance-t-elle, d’un ton mal assuré, comme à son habitude – parce qu’elle se sait en faute, Nola. C’est fou qu’elle ait à ce point conscience de ses conneries, mais qu’elle les fasse, malgré tout. Pourtant, elle semble être devenue experte dans l’art de se foutre dans la merde, et de s’enfoncer encore plus à chaque fois. Elle ne répond rien quand il dit qu’ils n’en sont plus à cela près, consciente qu’il vaut mieux qu’elle se fasse oublier, même si dans l’immédiat, c’est un peu compliqué. En revanche, c’est toujours de courte durée – faut qu’elle revendique sa place, Nola, faut qu’elle s’acharne un minimum pour cette histoire, même si elle ne le fait pas correctement. « C’est pas histoire de récupérer ce que je veux garder. J’avais juste besoin de quelques vêtements. » Alors elle n’a pas besoin de cartons, pas besoin qu’il s’embête, parce que le reste de ses affaires ne vont pas bouger de là. « Je ne déménage pas. » ose-t-elle alors. Et peut-être est-ce le summum du foutage de gueule, m’enfin c’est surtout du Nola tout craché, parce qu’elle vit toujours dans sa propre réalité, celle où les choses ne se termineront jamais avec Andres, parce qu’ils ont besoin l’un de l’autre.

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MessageSujet: Re: (andres), old heartaches come crashing down.   (andres), old heartaches come crashing down. EmptyVen 10 Juil - 21:21

I'd rather die than say goodbye.
Tell me all your sweet, sweet little lies All about the dark places you hide. Tell me all your problems, make them mine. Tell me all your sweet, sweet little lies. I wonder if the sun will shine again If I'll ever see your face again. You know I'd rather die than say goodbye. -- @nola coates

Les choses s’étaient compliquées plus qu’il n’aurait cru ça possible entre Nola et lui ces derniers temps. Il fallait dire qu’il n’avait certainement pas cru qu’elle finirait par l’abandonner comme elle l’avait fait, avec juste un sms comme lot de consolation. Il en souffrait le brun. Il n’avait pas tendance à penser qu’il était le centre du monde ou quoi que ce soit de ce genre, mais pour le coup, il se disait qu’il aurait quand même mérité un peu plus de la part de sa fiancée qu’un simple sms qui n’expliquait rien. Ils allaient se marier et pourtant, elle était partie sans rien lui dire. Aujourd’hui encore, il méritait mieux. Elle n’arrêtait pas de dire qu’elle allait faire des efforts, qu’elle allait se rattraper, mais elle ne faisait rien. Elle ne voulait pas lui dire pourquoi elle était partie, elle ne voulait pas non plus l’affronter, alors elle restait loin de lui, elle l’évitait et sans doute qu’elle pensait que les choses allaient s’arranger toute seule. Ce n’était pourtant pas le cas, les choses n’allaient pas s’arranger toutes seules et ce n’était pas à lui de se bouger les fesses pour tenter de les arranger. Lui, il n’avait rien fait qui avait mis leur relation en péril. Il avait annulé le mariage, parce qu’il n’avait pas eu le choix puisqu’elle était partie. Il avait repris sa bague de fiançailles, parce que sans mariage, elle n’avait plus besoin de ça. Il avait demandé la fermeture de leur compte joint, parce qu’ils n’allaient pas se marier et qu’elle préférait rester avec sa meilleure amie plutôt qu’avec lui. Il n’avait fait que s’adapter au comportement de Nola. Maintenant, c’était à elle de voir si elle voulait sauver leur relation ou la laisser couler. Il l’avait attendue bien assez longtemps, il n’allait pas attendre éternellement.

Il avait une vie et il n’avait pas envie de la passer à attendre après quelqu’un qui ne faisait pas le moindre effort. Il l’aimait Nola, c’était pour ça que ça faisait si mal, mais il savait qu’au bout d’un moment, il souffrirait moins en la laissant partir qu’en continuant à s’accrocher. Pour l’instant, il n’avait pas encore eu le déclic lui permettant de faire ça, c’était dommage, parce qu’il se sentait toujours aussi mal. Mais, logiquement, c’était une chance pour elle, ça voulait dire qu’elle pouvait encore se rattraper et réparer le mal qu’elle avait pu causer. Forcément, ça n’allait pas marcher en restant loin de lui. Ça n’allait pas non plus marcher en cherchant à l’éviter et en s’introduisant chez lui, en manquant de lui provoquer une crise cardiaque. Se retrouver à poil devant elle, surpris parce qu’elle n’était pas là, clairement, ça ne l’aidait pas à ne pas sentir la colère et la frustration grimper en lui. Qu’elle lui dise en prime qu’elle était venue chercher des fringues et qu’elle avait voulu éviter de lui tomber dessus, ça n’aidait clairement pas. Elle n’avait pas voulu le voir. Elle ne voulait jamais le voir, elle ne voulait rien lui dire. Pourquoi est-ce qu’il continuait de s’accrocher ? Il était vraiment débile le brun. Il n’y avait plus rien à sauver dans cette relation. Nola, elle ne voulait rien sauver. « C’est tellement gentil de ta part. » Il n’était pas sincère et ça se voyait, de toute façon, l’air de plus en plus blasé sur son visage trahissait clairement ce qu’il ressentait. Qu’elle prenne ses affaires, qu’elle s’en aille et qu’ils continuent leur histoire chacun de leur côté, ce serait mieux pour tout le monde. « Peu importe, tout ça ne va pas rester là éternellement. » Et il avait vraiment besoin d’intimité, histoire de s’habiller, alors si elle pouvait quitter la chambre, ça l’arrangerait quand même. Mais elle ne déménageait pas, apparemment. La façon dont elle lui disait ça, ça achevait ce qu’il restait de ses nerfs. Elle se prenait pour quoi là ? Cette maison, c’était la sienne. Il l’avait payée avec son indemnité, ce qu’on lui avait versé pour le temps qu’il avait passé aux mains de l’ennemi, alors elle pouvait aller se faire voir. Elle ne vivait plus ici de toute façon. Elle payait les factures avec lui, certes, mais y avait qu’à demander et elle serait virée des contrats. « T’es partie Nola, alors assume. Si tu dégages pas tes affaires, je m’en occuperai. » Il n’avait pas eu l’intention de le faire en vérité, pas avant qu’elle se pointe comme ça chez lui avec un culot à peine croyable. Elle ne pouvait pas tout décider comme ça, garder son emprise sur sa vie comme si de rien n’était, elle n’avait pas le droit de faire ça. Elle était partie et pourtant, elle continuait de décider d’où allait leur histoire. Elle voulait rester ? Très bien, mais pour ça, il allait falloir qu’elle lui prouve que leur couple pouvait surmonter tout ça et pour le moment, elle était mal barrée Nola.

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Nola Coates

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âge : trente ans depuis peu, et elle le vit mal.
métier : fleuriste avec sa propre boutique, s'est reconvertie après avoir brièvement travaillé dans l'événementiel.
adresse : south monsale, app. 132. squatte chez Camila, en attendant de retrouver sa place dans son ancienne maison.
statut civil : fiancée à Andres et toujours éprise, ou célibataire dans le déni, qui a foutu en l'air la plus belle histoire qu'elle ait connue.
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MessageSujet: Re: (andres), old heartaches come crashing down.   (andres), old heartaches come crashing down. EmptyVen 10 Juil - 22:33


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C’est comme si elle croyait aux miracles, Nola. Elle croit que tout va se régler, d’un coup de baguette magique, sans qu’elle n’ait à délier sa langue, à avouer pourquoi est-ce qu’elle est partie. Elle est quand même sacrément naïve, pour en arriver là, pour y croire comme ça. Pour croire que le fait qu’ils s’aiment, suffise à tout s’arranger. Dans le fond, elle doute déjà des sentiments d’Andres, Nola, elle craint qu’il n’ait tourné la page, à cause de ses mensonges, de son absence, de son refus d’ouvrir la bouche. Pour autant, ça ne le pousse pas à dire la vérité, à tout lui révéler. Mais se dire qu’il pourrait cesser de l’aimer, ça la tue. C’est sans doute la pire chose qui pourrait lui arriver – ça, et le fait que ce soit fini. Mais dans le fond, c’est sans doute déjà fini. Pour autant, Nola, elle a encore et toujours l’espoir que ça s’arrange, alors elle n’est pas découragée. Et même s’il lui manque, même si elle a mal, même si elle souffre, elle se dit qu’ils se retrouveront bien un jour, qu’ils n’ont pas le choix, parce qu’ils ne pourront pas continuer comme ça. Ils ont trop besoin l’un de l’autre, ou c’est juste elle, qui a trop besoin de lui. Mais elle ne l’a pas montré comme il fallait. Elle ne l’a pas montré comme il fallait, et elle se plante encore, à présent, lamentablement. Peut-être qu’elle est juste stupide, Nola. Mais s’il y a quelque chose de beau à voir là-dedans, c’est qu’elle continue d’être aveuglée par ce qu’elle ressent. C’est qu’elle lui est encore entièrement dévouée. C’est qu’elle reste guidée par l’amour qu’elle peut lui porter. Elle se dit que tout finira par s’arranger, parce qu’ils se sont bien trouvés, parce qu’ils sont faits l’un pour l’autre, parce qu’ils sont pareils, parce qu’ils se comprennent, et puis, parce qu’ils s’aiment. Et elle croit encore, naïvement, que ça suffira. Ça ne suffira pas, c’est certain. Mais Nola, elle y croit.

Elle ne voit pas comment les choses pourraient en être autrement. Elle n’imagine pas un monde sans Andres, pas un monde sans Andres et Nola, pas un monde où ils seraient séparés, pour une raison ou l’autre – même si elle est partie plus d’un mois. Elle se dit qu’ils ont besoin l’un de l’autre, pour ça. Elle se dit qu’ils s’aiment trop, pour ça. Pour imaginer une vie sans l’autre. Pour avancer, pour s’oublier, pour faire comme si de rien n’était. Il a changé sa vie, depuis qu’il y est entré, Andres – et elle, elle ne veut plus jamais qu’il la quitte, même si tout est de sa faute, à elle. Bêtement, peut-être, elle les croyait âmes-sœurs – capables de tout régler, quoi qu’il arrive. Peut-être est-ce vrai. Peut-être que si elle lui expliquait tout, ils pourraient essayer d’arranger les choses, ensemble, essayer de passer outre. Ce pourrait sans doute être aussi simple que ça. Mais simplicité ne rime pas avec Nola. Faut toujours qu’elle complique tout. Qu’elle foute tout en l’air, peut-être. Comme elle-même. Elle était clean, et puis, elle ne l’était plus. Andres et elle étaient heureux, et puis, ils ne le sont plus. Peut-être qu’elle n’est juste bonne qu’à tout gâcher, quoi qu’il arrive ; peut-être que c’est comme ça. Ce qui est certain, c’est qu’elle aurait pu avoir la décence de le prévenir, avant de venir, au lieu de le faire dans son dos. Mais elle réfléchit mal, Nola, ces temps-ci. A croire que sa rechute l’a complètement dézinguée. A moins que ce ne soit ça, et d’autres choses. Trop de choses. Celles à l’origine de sa rechute, précisément. Maintenant, ils en sont là. Comme à chaque fois qu’elle se retrouve face à Andres, elle se sent atrocement mal – parce qu’elle voudrait juste retrouver ses bras. Mais les choses sont comme elles sont. Et puis dans l’immédiat, il est surtout tout à fait nu – quoique le drap vienne le recouvrir, un peu. Elle a détourné le regard, de toute façon. Et lui, il se montre ironique, à propos de sa petite attention, qui n’en est absolument pas une, évidemment. « Je n’abandonne pas. Je n’ai pas envie que tout bouge de là, pour le moment. » proteste-t-elle, à mi-voix, manquant toujours d’assurance – se retournant au passage, lui tournant le dos pour qu’il puisse s’habiller, si ça lui chante. Alors ouais, elle, elle s’attend à ce que ses affaires restent là éternellement, justement. « Oui, je suis partie. Et tu sais quoi ? Maintenant, j’veux revenir. J’ai le droit de vivre ici, c’est aussi ma maison. J’peux dormir sur le canapé. » Elle ne sait même pas d’où lui vient tout ce culot – ce serait mieux sans doute, si elle utilisait tout ce cran pour lui expliquer les raisons de son absence, au lieu de gaspiller son énergie à débiter pareilles conneries. Ce qu’elle demande, contre toute attente, c’est à revenir vivre ici, même si les choses sont compliquées. Soudainement, elle veut revenir, là. Et à vrai dire, elle ne lui laisse pas le choix.

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Andres Delgado

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MessageSujet: Re: (andres), old heartaches come crashing down.   (andres), old heartaches come crashing down. EmptySam 11 Juil - 17:19

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L’absence de Nola avait été un véritable calvaire pour Andres. Elle était partie en le laissant seul avec un vulgaire sms, sans lui donner la moindre explication et elle avait cru que ça allait suffire, qu’il allait l’attendre et probablement qu’il sortirait la banderole welcome home à son retour, en lui organisant une petite fête au passage. Ce n’était évidemment pas ce qu’il avait fait le brun. Il était vexé par la façon dont elle avait fait les choses Nola. Elle avait disparu comme ça, sans crier gare, alors qu’un psychopathe était en train de sévir dans les rues de la ville. Est-ce qu’elle y avait pensé à ça Nola ? A chaque fois qu’il entendait à la radio ou à la télé qu’un nouveau corps avait été retrouvé, il craignait que ce soit celui de Nola. Il avait bien essayé de contacter la police, de peur que sa fiancée ait elle aussi été l’une des victimes du tueur, mais à cause du message qu’elle lui avait envoyé, ils n’avaient rien pu faire. Nola était majeure et vaccinée, si elle avait envie de partir, elle en avait le droit et son message, ses affaires quelques affaires envolées, était bien la preuve qu’elle avait fait le choix de partir. Il en avait voulu aux forces de l’ordre de ne pas l’aider à chercher sa fiancée et maintenant, il se disait qu’heureusement qu’on lui avait dit qu’il n’y avait rien à faire. Il s’en serait voulu s’il leur avait fait perdre leur temps pour une femme qui avait simplement décidé de se barrer pour finalement revenir un beau jour, comme elle l’avait fait. Il lui en voulait Andres et il était hors de question qu’il passe outre ce qu’il vivait comme une trahison, juste parce qu’elle promettait de faire des efforts. Elle ne voulait même pas lui dire où est-ce qu’elle était partie, raison de plus pour ne rien pardonner.

Même s’il n’appréciait pas la façon dont elle s’y prenait, elle n’avait qu’à les récupérer ses affaires, si c’était ce qu’elle voulait. Limite, il voulait bien prendre de son temps pour tout lui balancer dans des cartons, comme ça ce serait fait et il n’aurait plus tous les souvenirs de leur histoire, devant le nez, à chaque fois qu’il ouvrirait un placard dans cette maison. Il était vraiment blessé par ce qu’elle lui avait fait, alors elle pouvait bien aller se faire voir Nola, avec ses promesses et ses belles paroles. C’était trop tard maintenant, elle aurait dû penser à leur histoire avant de se faire la malle comme une voleuse. « Je ne te demande pas ton avis en même temps. » Est-ce qu’il en avait besoin de son avis ? Après tout, elle ne lui avait pas demandé le sien avant de partir. Il voulait que ses affaires dégagent de chez lui, alors ça allait dégager, point final. Elle était partie, elle avait quitté cette maison pendant des semaines et des semaines sans lui donner la moindre nouvelle alors elle n’était pas en droit d’exiger de lui qu’il l’accueille à bras ouverts. Elle avait Camila pour ça. Qu’elles aillent se faire voir toutes les deux, qu’elles profitent de leur petite colocation improvisée et qu’elle lui foute la paix. L’une comme l’autre, elles s’étaient déjà bien assez foutues de sa gueule comme ça. Il profita qu’elle tourne le dos pour attraper des vêtements et s’habiller. Il aurait pu s’étouffer en entendant les propos de la blonde, elle se prenait pour qui sérieusement ? Si son but était d’atténuer les choses entre eux, elle était mal barrée. « T’es sérieuse ? » Il répondit, presque choqué par ses propos. Elle était littéralement en train de se foutre de sa gueule. Il enfila rapidement un t-shirt, dernier élément indispensable pour être complètement habillé, avant de reprendre. « C’est ma maison Nola, le bail est toujours à mon nom et comme tu t’es barrée avant le mariage, légalement, rien de ce que je possède n’est partagé avec toi. » Alors non, ce n’était pas sa maison à Nola. Il l’avait achetée cette maison, avant même de connaître Nola, alors elle n’avait aucun droit dessus. « Soyons clair. Tu as pris la décision de partir sans rien me dire, alors c’est à mon tour de prendre des décisions sans te consulter. Je vais faire changer toutes les serrures de la maison, comme ça tu ne pourras plus venir à l’improviste. » S’il fallait faire installer une alarme pour éviter qu’elle trouve un moyen d’entrer, il le ferait, vu qu’elle semblait être devenue complètement folle, il ne savait pas à quoi s’attendre avec elle. « Je te laisse une semaine pour venir chercher tes affaires avant que j’aille les donner aux bonnes œuvres. » Fin de la discussion. Il ne lui laisser pas le choix et pour marquer le coup, il quitta la pièce, quittant la chambre pour redescendre jusque dans la cuisine, comme pour souligner le fait qu’il n’y avait plus rien à ajouter, le débat était clos.

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Nola Coates

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MessageSujet: Re: (andres), old heartaches come crashing down.   (andres), old heartaches come crashing down. EmptyDim 12 Juil - 19:55


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Elle se voyait l’épouser, Nola. Personne d’autre dans sa vie, ne pouvait avoir cette place-là. Personne d’autre n’avait jamais compté comme il le faisait. Pas même ses précédentes histoires. Elle est la première, d’ailleurs, qui semblait avoir réussi. Elle n’avait pas pris la fuite, Nola, sauf peut-être au début, quand ils n’en étaient qu’à l’étape des rencards, quand ils apprenaient à se connaître. Mais il l’avait mise en confiance, Andres. Il l’avait comprise, mieux que quiconque. Sur certains points, ils se ressemblaient, se rejoignaient. Ils étaient tous deux tristes, brisés, deux grands angoissés. Ils auraient pu se paniquer davantage mais, contre toute attente, ils s’apaisaient. Parce qu’ils se comprenaient, et s’acceptaient. Parce qu’ils s’aimaient. Nola, pour la première fois de sa vie, elle s’épanouissait dans une histoire. Elle avait peur, c’est vrai – elle a toujours eu peur. Mais elle a pris sur elle, pour lui – elle n’est pas partie en courant, elle a fait des efforts, et la demande en mariage d’Andres a, jusqu’à présent, été le plus beau jour de sa vie. Il lui a donné envie de se battre, et dans le fond, c’est sans doute pour cela qu’elle est là, à présent, pour cela qu’elle s’acharne. Ce n’est pas son genre, pourtant. Nola, c’est une lâche, une anxieuse qui prend la fuite dès que les choses se compliquent, pour se préserver, pour souffrir le moins possible. Nola, d’ordinaire, elle abandonne – et c’est pour cela qu’aucune de ses histoires, n’a marché, avant. Malgré tout, si elle se battait vraiment, elle lui dirait la vérité, toute la vérité. Elle lui dirait, qu’elle est une toxico. Qu’à un moment donné, elle n’a plus été capable de gérer, tout. La boutique, la pression, l’avenir. La vie. Elle s’est sentie submergée. Elle aurait pu lui en parler, mais elle ne l’a pas fait – habituée, malgré elle, à se débrouiller seule dans ces moments-là. Ou à compter sur Camila. Elle a honte, Nola, de sa faiblesse, de ses addictions – elle craint, plus que tout, qu’Andres la voie différemment, s’il devait à apprendre. Elle gâche tout, finalement. Elle le voit s’éloigner, sans être capable de le retenir. Comme paralysée. Peut-être vaut-il mieux, abandonner. Peut-être n’a-t-elle rien de mieux à faire. Il ne veut plus d’elle, ici – ni de ses affaires. Et chacun de ses mots, lui font mal. Pas autant que son absence, à elle, lui en a fait, sans doute. Elle préfère se taire, Nola – c’est vrai qu’il ne lui demande pas son avis, il ne semble pas non plus avoir envie que les choses continuent. Il a l’air d’avoir décidé, que c’était définitivement terminé. Pourtant, Nola, elle ne veut pas l’entendre, pas l’accepter. Alors, elle ose. Elle se découvre un culot insoupçonné, un cran qu’elle s’est toujours ignorée. Bien sûr, la maison, c’est celle d’Andres. Mais c’était devenu aussi la sienne, la leur. Maintenant, elle y a perdu sa place. « Je suis aussi revenue avant le mariage. » Pour ce que ça vaut. Ça ne change, pas grand-chose. Elle est revenue, mais ça n’a pas d’importance – probablement parce que le mariage est annulé, de toute façon. Nola, elle croyait naïvement, qu’en revenant à temps, ils pourraient s’unir en août comme ils l’avaient prévu. Maintenant, il n’en est plus rien du tout. Maintenant, il veut faire changer les serrures, Andres, qu’il lui dit. Elle sent son cœur se serrer, Nola, et elle retient de toutes les forces les larmes qui menacent d’envahir ses yeux. « J’avais pas l’intention de revenir à l’improviste. » qu’elle murmure, pas certaine que ses mots changent quelque chose, de toute façon, alors qu’il a déjà pris sa décision. « C’est quoi la prochaine étape ? L’injonction d’éloignement ? » Elle en lâche un rire amer, mais nerveux. Tout ce qu’elle voudrait, c’est pleurer. Elle sait qu’elle s’est fichue dans un sacré pétrin, Nola. Et elle ne sait plus par où commencer, pour arranger les choses, persuadée qu’elle peut se passer d’avouer une vérité qui ne serait pas bonne à dire. Finalement, il dit qu’il lui laisse une semaine pour qu’elle récupère toutes ses affaires, Andres, et il s’en va. Nola, elle a l’impression que son cœur est sur le point de lâcher. La situation lui échappe, depuis le jour où elle a dérapé, cédé à ses vieux péchés. Est-ce qu’il est temps qu’elle accepte la situation ? Qu’elle abandonne, qu’elle renonce à Andres ? Elle n’en est pas encore capable, Nola, alors elle descend à son tour, le rejoignant, tout en restant à distance raisonnable. « On a besoin l’un de l’autre. » Elle ne veut pas qu’ils se disputent, encore. Elle ne veut pas qu’il soit en colère, même s’il a toutes les raisons de l’être. « Est-ce que tu fais des cauchemars en ce moment ? » Elle le connaît sur le bout des doigts, Nola. Elle sait que le traumatisme est toujours là. Se met enfin en tête que son départ n’a pas dû lui faciliter les choses. « Je suis désolée de t’avoir inquiété avec mon absence. » Peut-être s’en fichera-t-il. Peut-être que ça n’arrangera rien. Mais c’est sincère, aussi égoïste a-t-elle pu être, même si elle n’explique toujours pas où elle était. Elle ne se doutait pas, non plus, qu’il y aurait d’autres meurtres après le premier, à Creston Cliff. Qu’il pourrait penser, qu’il lui était arrivé quelque chose. Camila restait l’intermédiaire, même si, suite à sa demande, elle n’avait rien dit à Andres. Andres qui restait, son fiancé, le premier concerné.
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